Née de la demande du marché allemand qui souhaitait une montre imprégnée de l’«esprit Offshore», ainsi que de la volonté de rajeunir la collection Royal Oak, le modèle 25721 crée le scandale lors de son lancement à la Foire de Bâle en avril 1993
En 1992, Audemars Piguet avait confié à Jörk Hysek le soin de doter la Royal Oak de bracelets en cuir. Le designer indépendant avait alors retravaillé la carrure de la montre, la prolongeant par deux fausses cornes incurvées.
Présentée en 1996, simultanément à sa variante sur cuir 77151, la Royal Oak Offshore 79290 est la première représentante féminine de cette collection.
Présentée en 1993, la première Royal Oak Offshore avait alors défrayé la chronique. Son diamètre de 42mm lui a valu les sobriquets peu flatteurs d’«éléphant de mer» et même de «bête». Lorsqu’il se rappelle de cette création, le designer Emmanuel Gueit aime à rappeler qu’il avait alors dessiné une montre exclusivement masculine: «si grande qu’aucune femme ne souhaiterait la porter».
Alors que la première Royal Oak Offshore, modèle 25721, avait défrayé la chronique par ses proportions hors norme (42mm de diamètre pour une hauteur de 14,05 mm), le modèle 25807 et sa déclinaison sur cuir 25808, reviennent à des dimensions plus en phase avec leur époque, soit 38mm de diamètre pour une hauteur de 12,05 mm.
Jusqu’en 1996, seul le modèle 25721 (42mm) portait l’appellation Royal Oak Offshore. Les controverses qui lui avait valu le surnom «la bête» et son succès commercial mitigé (716 montres vendues en 3 ans), n’empêchent pas Audemars Piguet de construire dès 1996 une famille Offshore.